Vue

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mercredi 28 décembre 2011

Pour nos enfants, faire le pas.

Que veut-on pour notre patrie ??? la question parait simple pourtant elle revêt une double équation. En effet cette nation meurtrie par tant d'années de guerre, d'instabilité et de meurtrissures a du mal à laver son passé et à soigner ses plaies. Ses fils et ses filles comme pris dans un tourbillon d'amnésie, nient ce qui a conduit dans la situation actuelle. Décrivons là. La Côte d'Ivoire est devenue ce pays où l’hypocrisie est devenue le maître des lieux face à une paix imposée. La violence des armes a eu raison du dialogue et du rapprochement. Désormais tout se conjugue par la peur. Peur instaurée par le pouvoir mais aussi crainte suscitée par l'opposition significative qui ne cesse de défier par ses appels souterrains au soulèvement populaire contre l'autorité nouvellement installée. C'est dans un contexte pareil, qu'évolue cette nation, le matin on sourit avec le voisin et la nuit on lui prépare une bonne dose de vengeance. Les clans se sont crées et chacun se réfugie sur sa communauté, sa région et sa religion comme l'a fait l'actuel Chef de l'Etat lorsqu'il était dans l'opposition "on ne veut pas que je sois Président parce que musulman et ressortissant du Nord". A tort où à raison cette phrase a prospéré, liguant les populations du nord contre celles du Sud, elles se sont réplier sur elles mêmes. En témoigne, les scores soviétiques lors des différentes consultations électorales (Octobre, Novembre 2010 et Décembre 2011). La recette (mauvaise d'ailleurs) a bien marché, elle devrait donner des idées à d'autres... Cet état de fait a connu une propension incroyable quand certains ivoiriens voyant la nationalité douteuse de l'actuel Chef de l'Etat on vite fait d'assimiler aux citoyens de la partie septentrionale une autre nationalité. Hâtive conclusion. Bref... cela a crée cette crise que nous connaissons dont le colonisateur a vite fait de récupérer cela à son profit pour re-coloniser ce pays rendu libre par la lutte héroïque du PDCI RDA et le courage des braves femmes de Bassam.
Le calme précaire revenu, nous devons faire une rétrospective, faire un méa culpa, car tous autant que nous sommes avons péché contre nos soeurs et nos frères. Allons vers eux, allons vers nous même et réconcilions nous. Non sous les lanternes des caméras et autres politiques hypocrites mais sous la conviction de savoir qu'en le faisant nous participons à l'éclosion d'une véritable nation forte et prospère pour les générations futures.

vendredi 23 décembre 2011

La politique; cette arnaque.

En Afrique, l'opposition politique au delà de tous leurs pseudos programmes,se ressemble toute de Dakar à Abidjan et de l'Egypte au Zimbabwe. Ces fameuses oppositions visent toutes le pouvoir, pour apporter le changement tant réclamer par le peuple. Quelle noblesse ?
Dans les faits, l'opposition africaine est cet instrument qui défend la démocratie, les libertés individuelles et collectives, plus de justice sociale etc... Elle est même souvent prête aussi au sacrifice "suprême" pour prouver son mécontentement contre la dictature . Elle est d'ailleurs très amère contre le clanisme, le népotisme et tribalisme. Finalement, l'on dirait qu'elle hait tout ce qui est en "isme" (bizarrement elle se réjouit du militantisme affirmé).
A cet stade, l'opposition se présente au peuple comme un rempart; le parfait amant ou encore la maîtresse idéale avec ses soins langoureux.


En Côte d'Ivoire, le souvenir est encore frais, Laurent GBAGBO opposant historique face au vieux Houphouet BOIGNY, clamait haut et fort qu'il était malsain de faire plus de dix ans au pouvoir. Et pourtant, après plus de dix ans au pouvoir; entaché de plusieurs tentatives de coup d'état et de rébellion, celui ci n a pas hésité à se représenter aux élections présidentielles. Violant du coup son serment d'opposant.




L'un de ses principaux rivales, Alassane OUATTARA opposant en son temps s'est fait le porte parole des exclus, le chantre de la bonne gouvernance et de la démocratie. Son slogan l'exclusion, d'où sa proposition "du vivre ensemble". Hélas dans les faits c'est tout le contraire. Homme fort de la Côte d'Ivoire aujourd'hui, il ne ménage aucun effort pour faire la promotion des hommes de la zone septentrionale de la Côte d'Ivoire. Adieu "Vivre ensemble" et "vive le jour de notre jour".


Au Sénégal, l'opposant au pouvoir n'hésite pas à faire arrêter ses opposants. le "sopi" parait ne rien avoir apporté comme changement et le peuple sénégalais parait tout aussi désabusé. Pire ce dernier manœuvre en vue de la conservation du pouvoir ou le cas échéant sa transmission au plus intelligent des lions de la Teranga en occurrence son fils.


On finit par se convaincre qu'en fait l'opposition en Afrique rime simplement avec jalousie et sorcellerie. Les deux allant de
paire. Le combat démocratique n'est qu'un prétexte pour être à la place de l'autre, une sorte de tour de manège ou l'opposant imite son prédécesseur. Le changement n'est perceptible qu'au niveau de l'aspect facial et des slogans sinon rien ne change en substance; refondation pour vivre ensemble et socialisme pour "sopi" etc...
L'arnaque est grande, et la supercherie maligne, dans tout çà la victime le peuple se plait dans cette illusion où il reste cet éternel grugé...

mercredi 21 décembre 2011

La galère des femmes riches

Leur point commun : la réussite professionnelle. Elles exercent chacune un travail plus que bien rémunéré, et possèdent par conséquent une surface financière plus que confortable…l’idéal, pourrait-on dire. Pas pour elles. Et elles sont unanimes sur ce point : la vie aurait été encore meilleure, si elles avaient…un compagnon. Le teint clair, une chevelure abondante et frisée, de grands yeux en amande et un sourire qui laisse apparaître sa blanche dentition, Mariétou B., du haut de son mètre soixante quinze ne laisse personne indifférent. Cette fonctionnaire internationale de 38 ans aux traits peulh vient une fois de plus d’obtenir une promotion. Et pourtant, la bonne nouvelle la laisse indifférente. « Travailler, je ne fais que cela. C’est tout simplement le fruit de mon labeur » justifie-t-elle. L’on se rend alors bien vite compte que ses préoccupations sont d’un tout autre ordre. « Personne ne peut comprendre le vide que je ressens souvent, se lamente-t-elle. Avec qui vais-je me réjouir de ma promotion ? J’ai une situation que beaucoup envient pour la plupart, c’est vrai. Mais après, que me reste-t-il ? », confie-t-elle, le regard vide, lors d’un rendez-vous qu’elle nous accorde dans son luxueux bureau logé au sein d’une institution internationale basée à Abidjan. Célibataire à 38 ans, Mariétou B. attribue, en plus de son extrême mobilité, une autre raison à sa solitude. Diplômée d’une prestigieuse université anglosaxone, Mariétou B. a été fortement ‘encouragée’ par ses parents depuis sa plus tendre enfance à n’avoir en ligne de mire que les résultats scolaires, puis universitaires à atteindre. Légitime pour tout parent qui se respecte. Tous les moyens ont donc été utilisés à cette fin, les plus humiliants en premier. « Jusqu’à ce que je quitte le toit familial à 27 ans, mon père prenait un malin plaisir à humilier tous les amis du sexe opposé qui se risquaient à me rendre visite. L’un d’entre eux s’est même retrouvé un jour au commissariat ! se remémore-t-elle. Après 30 ans, tout a commencer à se compliquer, puisque pratiquement tous les hommes susceptibles de m’épouser avaient une vie de couple. Ils vivaient maritalement ou alors ils étaient mariés, raconte-t-elle. Petit tour à Grand-Bassam. Prisca K. Haut responsable dans une entreprise de téléphonie mobile. Dynamique, débordante de charme et d’énergie, cette jeune dame de 31 ans, au style ultra moderne, a à son actif une solide expérience professionnelle, malgré sa jeunesse. Ce qui lui vaut le respect de ses congénères. C’est dans un hôtel chic sur le front de mer que nous retrouvons Prisca K. Elle a rejoint des amis venus y séjourner. Ceux-ci l’ont invité à un week-end de rencontre organisé à l’intention des célibataires. « Mes amis cherchent par tous les moyens à me faire rencontrer ‘l’âme sœur’ » nous explique-t-elle en souriant. Mais en fait, je suis venue parce que j’avais besoin de me déconnecter un peu du boulot. Je suis surmenée par le travail, je n’ai pratiquement pas le temps pour moi ». A la question de savoir pourquoi elle est encore célibataire à 31 ans, Prisca K. s’exclame tout de suite : « les hommes ont peur de moi! » avant de pouffer de rire. « Non, je ne plaisante pas, reprend-elle plus sérieusement. Le problème avec nous, les femmes de communication, c’est que notre métier nous oblige à nous ouvrir au monde, à tout ceux qui nous entoure. Les hommes – et ils sont nombreux – pensent que nous sommes des femmes légères, indignes d’entrer dans un foyer », explique-t-elle. C’est autour d’un délicieux plat de crevettes en brochettes, que Prisca K. livre son expérience : « mes parents sont d’un naturel plutôt conciliant, aussi, n’ai-je pas eu droit à des interdictions sévères au sujet des distractions de jeunes ou au fait d’avoir un petit ami, commence-t-elle. Seulement, j’ai commencé à travailler très jeune (21 ans). Je voulais tellement assurer que j’ai volontairement choisi d’écarter tout ce qui m’éloignerait de mes objectifs de croissance professionnelle. Cela a duré six ou sept ans. Mais depuis un certain temps, le besoin d’une présence masculine dans ma vie se fait sentir, avoue-t-elle. Cela devient de plus en plus pesant, puisque presque toutes mes amies de promotion se marient de plus en plus ces temps-ci. J’ai même été la dame de compagnie de l’une d’elles ».Malgré son naturel plutôt enjoué, Prisca K. dit parfois ressentir les affres de la solitude. «Cela fait toujours plaisir de savoir que vous comptez vraiment pour quelqu’un ». Toutefois, elle affirme ne pas s’apitoyer sur son sort : « je me prête au jeu de mes amis, mais cela ne veut pas dire que je suis désespérée, loin de là. Et en plus je suis encore jeune, non ? lance-t-elle avec un clin d’œil. Cap sur la Riviera Palmeraie. Victoire loge dans une villa de haut standing de style duplex. Elle est le prototype même de la femme dite « africaine » avec ses rondeurs bien en évidence, son teint d’ébène et ses yeux rieurs cachés sous une élégante monture de lunettes. Âgée de 40 ans, elle est cadre dans une institution bancaire de la place, où elle exerce des fonctions au plus haut sommet. C’est sous sa belle paillote que Victoire nous reçoit. Contrairement à nos deux premières femmes, Victoire a connu l’expérience du mariage, même si ce dernier a été de courte durée (à peine cinq ans). « Je me suis mariée assez jeune, relate-t-elle. Nous étions très heureux en tout cas », ajoute-t-elle avec un large sourire. « Deux ans après notre union, j’ai réussi à un concours interne. Cela m’a permis d’obtenir une promotion et non des moindres. C’est là que les choses ont commencé à se gâter, raconte Victoire. J’avais de nouvelles responsabilités, et il me fallait, pour les assumer, que je fasse quelques sacrifices. Cela n’a naturellement pas été du goût de mon époux. Pire, lorsqu’il a pris connaissance de mon nouveau revenu mensuel, qui atteignait presque le double du sien, monsieur est devenu distant. N’importe quelle petite incompréhension se changeait en terrible dispute, se remémore-t-elle avec mélancolie. Il finissait toujours par trouver que j’étais devenue hautaine ». Après trois années de coups, d’humiliations et de frustrations, le divorce est prononcé. Mariétou, Victoire, Prisca… elles sont nombreuses ces femmes qui souffrent de leur statut socioprofessionnel. Terrible dilemme que celui-là pour ces femmes qui ne demandent qu’à être aimées. Quelle attitude privilégier : réussir professionnellement ou alors prendre le risque de rester célibataire à vie ? Les églises et autres lieux de prière, restent aujourd’hui les endroits les plus fréquentés par ces femmes riches et belles, en quête d’ « onction de mariage ». D’autres, moins timorées et moins conservatrices, préfèrent se payer les services de gigolos, ces jeunes prostitués au masculin source: http://echosdivoire.wordpress.com/2010/10/14/la-galere-des-femmes-fortunees-belles-riches-et-pourtant-si-seules/#more-295

mardi 20 décembre 2011

Quand le "Zamou" devient le nouvel espoir des jeunes

Ne vous méprenez point, ce personnage (joué ici, et n'engageant en rien la personne sur l'image. juste dans la peau du personnage) est loin d’être un prêtre Bossonniste religion chère à Feu Jean Marie ADJAFFI, il est plutôt un adepte du gain facile. D'ailleurs comme certains jeunes de la commune de Yopougon en Côte d'Ivoire, il croit dur comme fer que le "Zamou" est le nouvel espoir face à l'inefficacité des politiques à leur assurer un mieux être et un lendemain radieux.
Ce concept bien à eux tire sa source dans le "broutage" c'est à dire l'arnaque via internet et réseaux sociaux de leurs correspondants occidentaux. Tout y passe, pourvu qu'il en résulte les moyens de s'acheter des habits et faire faro dans les plus grands maquis et bars de la commune aux mille et une joies. Les sites de rencontre sont leur terrain privilégié, où ils s'accrochent très souvent des occidentaux en quête de l'amour noir, de la femme africaine au relief expressif et souvent proéminent. Et c'est là justement qu'ils trouveront le moyen de leur faire payer la dette coloniale. Sous le visage d'une belle demoiselle aux couleurs d'ébene ces derniers ne sourcillent guère à exposer leurs problèmes à leur correspondant afin d'obtenir une aide considérable de leur part ( tout en passant bien entendu par des jeux de séduction, de suspens ou du chantage). Ce sera le cas de cette demoiselle qui devrait apporter de l'argent à sa famille déplacée du fait la guerre, ou encore l'argument de la confection de visa pour rejoindre le bien aimé, très souvent le chantage de la publication d'une vidéo insane de l'intimé. Tous les arguments ici sont autorisés pour vu qu'ils suscitent de la pitié, de la crainte et surtout qu'ils fassent mettre la main à la poche.
Victimes de ces escroqueries à deux balles, ces "blôflouê" se font plus regardant et méfiant d'où une perte énorme et un net recul du chiffre d'affaire de ces curieux chefs d'entreprise.
Comme on le dit dans leur jargon, un chercheur ne se décourage jamais. La solution toute trouvée est de repartir dans les tréfonds des sciences occultes africaines pour y trouver le salut. Ainsi face à la réticence des "blancs" à déclarer le magot, les adeptes du "Zamou" vont leur opposer une force immatérielle et métaphysique afin de leur soutirer de l'argent. En clair, par des pratiques mythiques ils envoûtent leurs correspondants qui ne peuvent rien leur refuser, même les codes secrets de leur carte bancaire se présentent comme la une des journaux. Il n y'a plus qu'à se servir jusqu'à satiété.
Le recours au "Zamou" n'est pas si aisé que cela puisse paraître, il nécessite courage et détermination pour le requérant. En effet, c'est un jeu de pacte et comme dans une obligation civile; chaque partie se doit d’exécuter son obligation vis à vis du cocontractant. Certains décident de sacrifier une partie de leur corps ( l'appareil génital pour certains) quand d'autres jurent pour une abstention ( ne pas se laver, ne jamais reprendre sa monnaie ou encore ne jamais coucher une femme, la liste est longue). Et ce en toute connaissance de cause vu les risques encourus en cas de négation de leur obligation; la mort ou la folie pour les plus chanceux...malgré cela, ils s'y engagent quand même comme dans les liens sacrés du mariage pour le meilleur et pour le pire. Quel courage pour réussir ???... serait-on tenté de se demander. Drôle de courage.

LES PLUS BELLES PAROLES PIQUÉES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Coeur D'or 
j'ai soif de toi cè toi k j'adore ohhhhhhhhhhh
tu es la reponse a toutes mes kestion jè besoin de tes mains pr guider mon existence 
je mets coeur à tes pieds ,tu as le sort d'une femme sincere ,je t'offre mes nuits d'amour, offre moi ton corps pr la vie
Je me demande si chacun connait le lieu qui est le sien et si notre cœur le connait.Pourquoi ne faisons-nous souvent rien pour l'atteindre.La vie n'est qu'apparence.Chaque vie à son sens et chaque être son lieu d'élection .mon lieu à moi c'est toi.je l'ai su dès l'instant ou je t'ai vu ce jour-là il y a tant d'année déjà.Pris sur le mur d'un frère (Paulin Zoh); du Pasteur Joe Wrigh
Paulin Zoh 
"Seigneur, nous venons vers toi aujourd'hui pour te demander pardon et pour te demander de nous guider. Nous savons que ta Parole nous dit : "Malheur à ceux qui appellent bien ce qui est mal". Et c'est exactement ce que nous avons fait. 
Nous avons perdu notre équilibre spirituel et nous avons renversé nos valeurs mais nous cherchons à en donner une connotation de bien.
Nous avons exploité le pauvre et nous appelons cela Le destin.
Nous avons récompensé la paresse et nous avons appelé cela L’aide sociale.
Nous avons commis des crimes en tuant nos enfants pas encore nés et nous avons appelé ça Le libre choix.
Nous avons abattu des avorteurs et nous avons appelé ça La justice.
Nous avons négligé de discipliner nos enfants et nous avons appelé ça Développer leur estime de soi.
Nous avons abusé du pouvoir et nous avons appelé ça la politique.
Nous avons convoité les biens de nos voisins et nous avons appelé ça Avoir de l'ambition.
Nous avons pollué les ondes radio et télé avec la grossièreté et la pornographie et nous avons appelé ça "Liberté d'expression".
Nous avons légalisé l'homosexualité tout en donnant aux homosexuels le droit de se marier officiellement et d'adopter et nous avons appelé ça le développement des valeurs culturelles.
Nous avons ridiculisé les valeurs établies depuis longtemps de nos ancêtres et avons appelé ça Les Lumières.
O Dieu, sonde notre cœur ; purifie-nous et libère-nous de nos péchés.
Amen".

Comme une Méga star


Mes yeux aveuglés par les lampions du concert, les bruits assourdissant des fans, la foule en liesse, je ne peux que planer face à ce vacarme réjouissant. Je me sens au sommet, je suis le dieu de l'instant présent. Mes adeptes m'adorent, me supplient et j'exauce leurs vœux. Leurs soucis s'envolent dans le délire de l'ambiance et je soigne leurs incontinences passionnelles; ils s'effondrent, rampent et sautillent. Moi je reste égale à moi même, comme le vent je fais vaciller les bohémiennes  en quête de rêves et de superflu. Je suis une méga star. Je suis le sujet de leurs ébats, et je marche rassurant ces hommes en manque de confiance, ils me supplient et nient leur propre moi. Ils sont ivres à mourir, et je leur transmets une joie presqu'indélébile, une allégresse chimère, malheureusement. Je suis une méga star; plus maintenant, dans la solitude profonde de la nuit, le cœur vide, le sourire absent, le rêve terminé, les salles vidées, je redeviens mien, un dieu sans anges, un dieu insuffisant, un dieu furieux et troublé . Que de perfidie et d'ignominie, j'ai peur de la tristesse de la vie, de la fureur de ses tanks. Je crains ses déceptions. Je réalise que je ne suis plus mien. Otage de mes admirateurs, je suis rendu étrange à moi même. Ce liquide dans mes veines a l'honneur d'adoucir ma fureur; moi une méga star. Malgré tout, je reste la méga star.